Si seulement tu pouvais lire ce qu'il y a dans mon coeur, tu verrais à quel point tu compte et a quel point il m'ai difficil de te dire toutes ces choses que tu attends, mais qui ne veulent sortir. Tu représente tout ce que j'ai toujours voulu chez un homme, tu es la personne avec qui j'aimerai commencer ce voyage si enrichissant et qui n'aura jamais de fin. Avec toi je me sens plus forte, je n'ai plus peur de rien, à part de ce que je resens justement pour toi, c'est tellement fort que ça m'éffrait. Quand t'es pas la, je suis perdu et rien que te voir c'est comme si tout revenait dans l'orde, tout est plus simple avec toi. Tu m'a dis que la vie n'attends pas, il est temps de prendre nos responsabilité et d'assumer ce qu'on resent l'un pour l'autre. Mais comment éloigner ces crainte qui me rongent un peu chaque jours...

Ce que j'ai pu constater durant mon séjour au pays c'est que malgrès le peu de bien qu'ils ont, malgrès la misère qui les touche et les malheurs qui s'abbatent sur eux, ils sont là toujours prêt à avancer avec le sourir même si le coeur est lourd, ils sont toujours prêt a donner à se dépasser pour un but commun. Cette solidarté qui caracterise le peuple africain en entier j'ai pu le voir de mes prorpe yeux, quand il y en a un qui est dans la merde on ne le lache pas, on se serre les coude. Même si il y a des chamaillerie entre familles et que les relations ne sont pas en de bon terme, au moins pour quelques heures ces querelles sont enterré pour faire face à ce qui touche l'un des leurs. Peut-on en dire autant des occidentaux? Pourquoi est ce quand on a presque rien qu'on donne le plus ? J'aimerais que quelqu'un me dise que tout ira bien pour mon peuple à l'avenir, mais j'ai bien peur d'attendre longtemps. Est ce utopiste de ma part de penser qu'on s'en sortira magrès tout ça?

Retour au pays après des années passées en France, le dépaysement fut total. Il m'est impossible de décrire ce que j'ai resenti au moment ou j'ai poser le pied sur ma terre d'origine après 18 ans passé loin d'elle, c'était comme dans un rêve. J'étais la ébaillée à regarder les paysage verdoayant de mon ile, des gens m'appellent, ils me connaissent mais moi j'ai du mal a mettre un prénom sur leurs visages. L'adaptaion fut difficil au début, heureusement qu'il y avait la famille et ma célou pour me soutenir. Pendant un mois entier j'étais plonger dans un tout autre univers, dans le village tout le monde se connait et dès que tu fais un pas tout le monde le sait...ça craint ! Ce qui m'a marquer c'est de voir que très peu de gens du village gagne leur vie, en effet la mentalilté des gens du bled souvent c'est d'attendre que les "wamanga" leur donne de l'argent. Mais bon...d'un coté dans un pays comme ça il n'y a pas grand chose pour s'en sortir à part la plantation, les champs, l'elevage. Aujourd'hui c'est nous les jeunes qui devont changer tout ça. N'était ce pas le but premier de nos parents, quand ils ont émigrés des Comores pour rejoindre la France, trouver le "maecha" et ainsi retourner au pays ? Ce "maecha" il est en nous, nous jeunes comoriens diplomé. Une personne que j'aime beaucoup, mais qui m'a beaucoup déçu m'a dit un jour : "le savoir est une arme alors sert t'en autant que tu peux pour t'en sortir". Et si ce savoir était la clé du developpement de notre pays, tu t'en servirais...moi OUI. Parce qu'il n'est pas impossible de s'en sortir tout en étant indépendant et en gardant sa dignité.

Dans la vie il y a ceux qui vivent au sens propre du terme, qui font leur propre choix et assument leurs actes, ils prennent des risques et n'ont pas peur d'en subir les conséquences, se fichent des "on dit" et des "qu'en dira-t-on"; Ceux qui refoulent toutes leur envies, leur émotions, qui vivent par procuration, des rêveurs eternels qui restent passifs car ils ont peur de vivre, peur de souffrir, d'échouer...ils passent à coté de leur vie sans le savoir. Et enfin les marginaux, qui sont totalement a l'ouest et se foutent de tout ce qui peut se passer autour d'eux. Je me suis demander quel genre de personne je suis, ensuite quel genre de personne est-il préferable d'être. Longtemps j'ai été une petite fille modèle, gentille, sans histoire, toujours des bonnes notes, mais complètement éffacée...je veux dire je voulais tellemnt plaire à tout le monde (aux parents, aux amis, aux professeurs...) que quelques part je me suis oublier. Aujourd'hui je suis devenu quelqu'un qui retient ses émotions (sauf les lames, ça je n'y arrive pas), en fait j'ai l'impression d'avoir le visage figé, il est difficil pour quelqu'un qui ne me connait pas de savoir ce que je resens. Souvent on me dit que je suis froide, hautaine, intimidante voir même méchante, mais les gens qui disent ça ne me connaissent même pas et me jugent d'après les apparences...Au fils des années j'ai conctruit une carapce, étant quelqu'un d'émotif j'avais tendance à tout prendre pour moi et ça me faisais soufrir. Un jour je me suis dit, il faut que je change et que je devienne plus forte...au final je le suis qu'en apparence parce qu'au fond de moi je suis restée cette petite fille qui a peur, mais qui fait semblant. Quelqu'un un jour m'a dit "life is good, alors profite", oui la vie est belle...mais surtout la vie est ce qu'on en fait. Si tu choisis qu'aujourd'hui la vie est belle elle le sera et cela même si tu crois que tout est perdu, il y a toujours de l'espoir tant que t'es en vie. Chaque jour que dieu fait, je le remercie d'être en vie et d'avoir la chance d'avancer, combien n'ont plus cette chance, c'est trop facile de s'appitoyer sur son sort et de baisser les bras...ça l'est moins de prendre son courage à deux mains et de se donner la chance de réussir ce qu'on a entreprit, mais qu'est ce qu'on se sent bien après. Que tu sois réservé ou que t'ai la tchatch on est tous logé à la meême enseigne parce que la vie est dure, il faut se battre pour avoir ce qu'on veut parce que dans ce monde on ne se fait pas de cadeau, c'est souvent chacun pour sois (dieu pour tous heureusement). Chacun d'entre nous a le potentiel en lui de devenir la personne qu'elle a envie d'etre et d'avoir la vie dont elle a toujours rêvé, il suffit de s'en donner les moyens. Ne pas rechercher le bonheur ailleurs que dans sois même.